Orchestre national d’Île-de-France
Direction Michaël Hofstetter
Piano Marc-André Hamelin
Wolfgang-Amadeus Mozart (1756-1791)
La Clémence de Titus, ouverture
Concerto pour piano n°17, en sol majeur
Symphonie n°41 « Jupiter », en ut majeur
Aborder les dernières œuvres d'un artiste est souvent troublant. L'ultime symphonie de Mozart, achevée en 1788, conclut un cycle de trois partitions composées en quelques semaines seulement. Le génie de Mozart y éclate comme jamais : si l'instrumentation reste classique, la forme porte ses œuvres vers de nouveaux horizons, aux portes du romantisme. Le finale fugué, grandiose, vaudra plus tard à la 41e Symphonie le surnom de « Jupiter ». Cette œuvre constitue de fait le testament symphonique de Mozart : il consacrera une grande partie de ses trois dernières années de vie et de création à l'opéra (Così fan tutte, La Flûte enchantée, La Clémence de Titus).
Le chef Michael Hofstetter a choisi de faire entendre, en prélude à la Symphonie « Jupiter » l'ouverture de ce dernier ouvrage ainsi que le Concerto pour piano n° 17, où la force expressive est partagée par l'orchestre et le soliste. Ici, le toujours passionnant Marc-André Hamelin.
Dimanche 16 novembre à 17h
Tarifs : entre 15 € et 27 €
Théâtre de Suresnes Jean Vilar